Le soleil couchant embrase l’horizon, transformant la mer en une nappe d’or liquide où dansent les reflets des nuages. Les alizés soufflent tièdes, chargés du sel des embruns et du parfum sucré des fleurs qui bordent la route côtière. Je roule lentement, détendu, le cœur battant à un rythme paisible, comme si je rentrais enfin chez moi après une trop longue absence. Ma route me mène vers la marina du Gosier, où les voiliers amarrés se balancent doucement, leurs mâts dessinant une silhouette élancée contre le ciel enflammé.
L’appartement se profile au bout du quai, ses larges baies vitrées grandes ouvertes sur la terrasse, laissant échapper des éclats de rire étouffés et le cliquetis cristallin des glaçons dans des verres. L’air est lourd de promesses, vanille chaude, zestes de citron vert écrasés, et cette note envoûtante de tiaré qui me rappelle instantanément elles. Naya et Léa. Leurs parfums, leurs rires, la façon dont leurs corps s’imprègnent dans l’espace. Je souris avant même de franchir le seuil, la chaleur de l’anticipation me parcourant l’échine.
La porte s’ouvre sans un bruit, et l’atmosphère m’enveloppe comme une étreinte. Les bougies dispersées sur la table basse et les étagères en Paulownia projettent des ombres dansantes sur les murs blancs, tandis que le murmure d’un morceau de jazz créole s’échappe des enceintes, une basse profonde et sensuelle qui résonne dans ma poitrine. Bienvenue à la maison, semble chuchoter l’appartement lui-même.
Naya est là, allongée dans le hamac suspendu entre deux piliers de la terrasse, son corps courbe et généreux moulé dans une robe légère en coton ivoire qui épouse chaque rondement de ses hanches, chaque courbe de ses cuisses. Sa peau, d’un brun profond et lumineux, capte les dernières lueurs du jour comme du bronze poli. Elle a relevé ses cheveux en un chignon négligé, et quelques mèches rebelles encadrent son visage, ombrant ses joues hautes et ses lèvres pleines, légèrement entrouvertes. Ses yeux noirs, profonds, liquides se lèvent vers moi, et ce simple regard me serre la gorge. Il y a dans son expression une tendresse si pure, si intime, que j’en ai presque mal.
— » Tu as mis le temps, » murmure-t-elle de sa voix mélodieuse, teintée d’un accent chantant qui me rappelle les nuits passées à écouter des contes sous les étoiles. Sa main se tend vers moi, paume ouverte, une invitation silencieuse.
Je m’avance, attiré comme par un aimant, et mes doigts frôlent les siens avant de se refermer dessus, chauds et légèrement humides. La peau de Naya est douce, presque soyeuse, et je sens son pouls battre sous mes phalanges, rapide et excité.
— » J’ai cru que tu ne reviendrais jamais, » ajoute-t-elle en tirant doucement sur ma main, m’attirant plus près. Le hamac oscille sous notre poids combiné, et je me penche vers elle, inhalant son parfum, un mélange indéfinissable d’essences qui est elle, seulement elle.
Derrière moi, un rire cristallin fuse, suivi du bruissement d’une robe qui frôle le carrelage.
— » Bienvenue à la maison, » souffle une voix chaude et taquine.
Léa.
Je me retourne à moitié, et là elle est, debout près du comptoir de la cuisine, un shaker à la main, ses yeux verts presque dorés sous cette lumière étincelant de malice. Elle porte une robe sans bretelles, d’un bleu pâle qui contraste avec sa peau couleur miel, moulant ses épaules et la courbe ferme de ses seins avant de s’évaser légèrement sur ses hanches. Ses cheveux, courts et bouclés, encadrent son visage anguleux, mettant en valeur ses pommettes et cette bouche… cette bouche, toujours légèrement retroussée en un sourire qui promet des choses bien plus intéressantes que des cocktails.
Elle sirote le contenu de son verre, ses lèvres effleurant le bord avec une lenteur calculée, puis passe sa langue sur la goutte qui perle à sa lèvre inférieure.
— » Tu as soif ? » demande-t-elle en agitant le shaker, un sourcil levé. » J’ai préparé quelque chose de… spécial. «
Je n’ai pas le temps de répondre. Naya se redresse dans le hamac, ses doigts glissant le long de mon bras avant de s’attarder sur ma nuque. Un frisson me parcourt l’échine, et je ferme les yeux un instant, savourant la double sensation, les ongles de Naya qui tracent des cercles légers sur ma peau, et le souffle de Léa, maintenant tout près, qui effleure mon cou.
— » Tu es tendu, » constate Naya, sa voix un murmure contre son épaule. » Laisse-nous t’aider à te détendre. «
Ses doigts travaillent les muscles de ma nuque, pétrissant, apaisant, tandis que Léa pose son verre et se colle contre mon dos, ses seins pressés contre mes omoplates, ses mains glissant sous mon polo pour caresser mon torse. Ses paumes sont chaudes, presque brûlantes, et je sens ses tétons durcir sous le coton, trahis par le frottement du tissu.
— » Mmm, » ronronne Léa, ses lèvres frôlant mon oreille. » Tu as passé une longue journée, hein ? «
Un râle étouffé me traverse sans que je le retienne, la tête renversée en arrière, les yeux mi-clos. Les doigts de Naya descendent maintenant le long de ma colonne vertébrale, effleurant chaque vertèbre comme si elle jouait d’un instrument, tandis que Léa fait glisser ses mains vers mon ventre, ses ongles grattant légèrement la ceinture de mon pantalon.
— » On va te faire oublier tout ça, » promet Naya, sa voix plus profonde, plus dense.
Je rouvre les yeux juste à temps pour la voir se lever du hamac, sa robe glissant le long de ses cuisses comme une caresse. Elle se tient devant moi, les pieds nus, les orteils enfoncés dans le tapis de jute, et commence à déboutonner sa propre robe, celle que je lui ai offerte il y a des mois, et qui semble respirer avec elle. Les boutons cèdent un à un, révélant la vallées de ses seins, puis son ventre, puis le creux ombilical qui me rend fou chaque fois que j’y pose mes lèvres.
Derrière moi, Léa émet un petit rire étouffé, puis tire sur mon polo, le faisant passer par-dessus ma tête d’un geste vif. L’air de la pièce, chargé d’humidité et de désir, caresse ma peau nue, et je frissonne quand ses doigts glissent sur la chaleur de ma peau.
— » Regarde-moi, » ordonne Naya, et j’obéis, captivé.
Elle a écarté les pans de sa robe, et maintenant, elle la laisse tomber par terre, ne gardant que le fin tissu de son dessous en dentelle qui moule ses hanches. Ses seins sont lourds, pleins, les aréoles larges et sombres, et ses tétons, ses tétons sont déjà dressés, durs comme des pierres, suppliant pour ma bouche. Elle passe une main entre ses cuisses, pressant légèrement, et je vois la façon dont ses doigts s’enfoncent dans sa chair ferme, la façon dont sa culotte se soulève légèrement, trahissant l’humidité qui doit déjà l’imprégner.
— » Tu veux me toucher ? » demande-t-elle, sa voix un mélange de défi et de douceur.
Pas besoin de répondre. Mes mains se lèvent d’elles-mêmes, paumes ouvertes, et j’avance d’un pas, réduisant l’espace entre nous. Mes doigts effleurent d’abord ses épaules, puis descendent le long de ses bras, avant de se refermer sur ses hanches, là où le dessous est le plus serrée. Je tire doucement, et le tissu glisse le long de ses cuisses, s’accumulant à ses pieds en deux cercles de tissu blanc.
Naya est nue devant moi.
Son corps est une œuvre d’art, des courbes généreuses, une taille fine, des hanches larges qui semblent faites pour mes mains, et cette peau… cette peau, lisse et sombre, qui semble avaler la lumière. Entre ses cuisses, son sexe est déjà gonflé, ses lèvres extérieures légèrement écartées, brillantes de désir. L’odeur de son excitation monte jusqu’à moi, musquée et sucrée, et ma bouche se remplit de salive.
— » À genoux, » murmure Léa.
Je m’agenouille devant Naya, les mains glissant le long de ses cuisses, les pouces effleurant l’intérieur de ses genoux avant de remonter, plus haut, plus près de cette chaleur humide qui m’appelle. Naya émet un petit gémissement, ses doigts s’enfonçant dans mes cheveux, tirant juste assez pour que je lève les yeux vers elle.
— » Montre-moi à quel point je t’ai manquée, » dit-elle, sa voix tremblant légèrement.
Ma langue sort, large et chaude, et je la passe le long de ses lèvres, du bas vers le haut, savourant son goût salé, acidulé, parfait. Naya sursaute, ses cuisses tremblant, et je fais ça encore, cette fois en appuyant plus fort, ma langue s’insinuant entre ses replis gonflés. Elle est dégoulinante, son désir coulant le long de ses cuisses, et j’en bois chaque goutte, avide, mes mains agrippant ses fesses pour la tirer plus près, pour l’empaler sur ma bouche.
— » Oh, » soupire Naya, ses doigts serrant mes cheveux comme des rênes. » Juste comme ça… oui, comme ça, mon amour. «
Derrière moi, Léa se met à genoux aussi, ses seins écrasés contre mon dos. Je sens mes mains sur ses hanches, puis plus bas, défaisant ma ceinture, mon pantalon, jusqu’à ce que mon érection douloureusement dure soit libérée, palpitante, gouttant déjà de précum.
— » Regarde-moi, » murmure Léa, et je tourne la tête juste assez pour la voir, ses yeux verts brillants de luxure, ses lèvres entrouvertes.
Elle crache dans sa paume, puis enrobe mon membre de sa main, le serrant juste assez pour qu’un gémissement m’échappe, étouffé contre le sexe de Naya. Léa commence à me caresser, lentement, ses doigts glissant le long de ma hampe avec une pression parfaite, sa paume tournant légèrement à chaque mouvement vers le haut.
— » Tu aimes ça, hein ? » chuchote-t-elle, sa voix basse, un peu tremblée. » Nos deux bouches… nos deux corps… «
Un grondement intérieur répond à son geste, trop occupé à lécher, sucer, dévorer Naya, dont les hanches maintenant roulent contre mon visage, son clitoris gonflé frottant contre ma langue à chaque mouvement. Elle est proche, je le sens, ses cuisses tremblent, ses gémissements deviennent plus aigus, plus désespérés, et quand je glisse deux doigts en elle, recourbant les phalanges pour frotter contre ce point rugueux à l’intérieur, elle explose.
— » Ahhhh ! » Son cri est un mélange de soulagement et de surprise, et son sexe se contracte autour de mes doigts, son jus coulant en abondance, inondant ma bouche, mon menton, mes doigts.
Je bois tout, avide, tandis que Léa accélère le mouvement sur mon membre, sa main devenant un flou de pression et de friction.
— » Tu veux jouir ? » demande-t-elle, sa voix un murmure diabolique. » Tu veux nous remplir, nous marquer ? «
— » Oui, » un écho rauque s’élève de ma gorge, presque méconnaissable. » Putain, oui. «
Naya se laisse tomber en arrière sur le hamac, ses jambes toujours écartées, son sexe luisant et ouvert, invitante. Léa se lève d’un mouvement fluide, me tirant vers le lit à quelques pas de là. Je me laisse guider, presque en transe, le membre palpitant, douloureux, suppliant pour la chaleur d’un de leurs corps, peu importe lequel.
Sous son impulsion, je recule jusqu’à m’écraser sur le matelas, haletant, la peau parcourue de frissons. Elle grimpe sur moi, ses cuisses encadrant mes hanches, et je sens la chaleur humide de son sexe effleurer le mien, juste assez pour me faire gémir.
— » Pas encore, » murmure-t-elle, un sourire malicieux aux lèvres. » D’abord, nous allons te préparer. «
Naya se joint à nous sur le lit, son corps nu se collant contre le mien, ses seins écrasés contre mon torse. Elle capture mes lèvres dans un baiser profond, sa langue s’insinuant dans ma bouche avec possessivité. Pendant ce temps, Léa descend le long de mon corps, ses lèvres traçant un chemin brûlant le long de mon sternum, mon ventre, jusqu’à ce qu’elle arrive à mon érection.
Je romps le baiser avec Naya juste à temps pour voir Léa ouvrir grand la bouche et engloutir mon membre d’un seul coup, sans hésitation, sans jeu. Sa gorge se contracte autour de mon gland, et il hurle presque, mes hanches se soulevant malgré moi, enfonçant mon sexe plus profond encore.
— » Putain de merde! » Mes doigts s’enfoncent dans les draps, mes muscles tendus comme des câbles.
Léa me prend jusqu’à la base, son nez écrasé contre mon pubis, et je sens ses lèvres s’étirer autour de ma hampe, sa langue massant le dessous de ma queue avec des mouvements experts. Naya, pendant ce temps, descend aussi, ses lèvres enveloppant l’un de mes tétons, sa main serrant mon autre mamelon entre le pouce et l’index, pinçant juste assez pour que la douleur se mêle au plaisir, me faisant haleter.— » Tu aimes ça, mon cœur ? » murmure Naya, sa voix vibrante de désir.
» Aimes-tu nos bouches partout sur toi ? «
Je ne peux même pas répondre. Léa a commencé à bouger la tête, sa bouche glissant le long de mon sexe avec une précision diabolique, sa main serrant la base tandis que sa gorge s’ouvre pour lui, encore et encore. Mes bourses se contractent, mon ventre se serre, et il sent l’orgasme monter, inexorable, comme une vague prête à tout emporter.
— » Non, » gronde Naya, comme si elle avait lu dans mes pensées. » Pas encore. «
Elle se redresse, puis se place à califourchon sur mon visage, son sexe humide et ouvert juste au-dessus de mes lèvres. Je n’ai même pas besoin d’être encouragé, ma langue sort d’elle-même, large et plate, et je la lèche de bas en haut, savourant son goût.
— » Oui, » siffle-t-elle, ses hanches commençant à onduler, frottant son bouton contre ma langue. » Juste comme ça… putain, tu me manques tellement quand tu n’es pas là. «
Pendant ce temps, Léa a relâché mon pénis, mais seulement pour se positionner au-dessus de lui, son sexe rasé, lisse, dégoulinant. Elle le prend dans sa main, le guide vers sa chatte, et s’empale sur lui d’un seul mouvement fluide, ses parois serrées l’enveloppant dans une chaleur étouffante.
— » Ahhh! » Un cri m’échappe, et mes hanches se soulèvent pour la rencontrer, enfonçant mon sexe plus profond encore en elle.
Léa commence à me chevaucher, ses mouvements lents et profonds, ses muscles internes me massant à chaque descentes. Naya, toujours à califourchon sur mon visage, se met à bouger aussi, ses hanches roulant en cercles serrés, son bourgeon frottant contre ma langue avec une friction parfaite.
— » Putain, vous allez me faire jouir, » ma voix étouffée contre le sexe de Naya.
— » C’est l’idée, » répond Léa. » On veut te sentir nous remplir… nous inonder… «
Naya se penche en avant, ses mains agrippant la tête de lit, et je peux voir son cul se contracter à chaque mouvement, les lèvres extérieures brillantes de ses propres fluides.
— » Je… je vais! » Soupire Naya, et je sens ses muscles se contracter, puis ça arrive, son orgasme la traverse comme un éclair, son sexe se déversant sur ma langue, son chin, ses doigts, un flot chaud et sucré qui me noie presque.
— » Maintenant, toi, » ordonne Léa, ses mouvements devenant plus rapides, plus désespérés. » Jouis en moi… remplis-moi… «
Je n’ai plus le choix. L’orgasme me frappe comme un bus, remontant de mes bourses jusqu’à l’extrémité de mon membre, et j’explose en elle, mon sperme jaillissant en jets épais et chauds, remplissant son ventre, dévalant le long de ses cuisses quand elle continue à me chevaucher, tirant chaque dernière goutte de moi.
Puis tout se tait, sauf nos respirations qui s’accordent lentement, partagés entre fatigue et plénitude. Naya roule sur le côté. Léa, elle, s’allonge sur son autre flanc, son souffle chaud contre mon cou, une jambe jetée par-dessus les miennes comme pour me revendiquer.
Dehors, le vent continue de murmurer contre les pilotis de la marina, et l’air est lourd du parfum de nos corps, sueur, sperme, et cette douceur florale qui semble coller à notre peau. Je ferme les yeux, savourant le poids de leurs corps contre le mien, la façon dont nos cœurs battent à l’unisson, comme s’ils ne faisaient plus qu’un.
C’est là, dans cette douceur, dans cette connexion qui va bien au-delà du physique, que je trouve ma paix.
Avec elles.
Le souffle lent du sommeil l’avait emporté, alourdi par la douceur de la chambre et la satiété tranquille d’un moment pleinement vécu. Le murmure du climatiseur se mêlait à d’autres sons, d’abord indistincts, un froissement, un soupir, un souffle retenu. Je crus rêver.
Dans ce demi-sommeil flottant, les rires étouffés me parvinrent, puis le bruissement des draps, une respiration saccadée, un gémissement doux comme un chant. Mon cœur battit plus vite, l’esprit encore engourdi, incapable de distinguer la réalité du songe. Lorsque j’entrouvris les yeux, la scène se révéla lentement à moi : les ombres de Naya et Léa, enlacées dans la pénombre, leurs corps dessinant des mouvements lents, synchrones, presque chorégraphiques.
Encore à moitié endormi, je cligne des yeux avant de me redresser lentement. Mon corps réagit instantanément, mon sexe durcissant sous le drap léger qui le couvre. Je passe une main sur mon visage, comme pour chasser les dernières brumes du sommeil, mais mes sens sont déjà en alerte, captivés par le spectacle qui se déroule devant moi.
Léa est allongée sur le dos, ses jambes entrelacées avec celles de Naya dans une position de ciseaux, leurs sexes pressés l’un contre l’autre, glissant avec une lenteur calculée. Leurs hanches roulent en un mouvement synchronisé, leurs souffles courts et saccadés. La peau de Léa, hâlée et lisse, brille sous une fine couche de sueur, tandis que les courbes généreuses de Naya ondulent avec une grâce féline. Leurs mains se promènent sur leurs propres corps, caressant leurs seins, pinçant leurs tétons dressés, ou s’accrochant aux cuisses de l’autre pour intensifier la friction.
— » Putain… » murmure Léa, ses yeux verts embués de douceur, rivés sur le visage de Naya. » Tu es si bonne comme ça… Si chaude… «
Naya répond par un gémissement profond, ses doigts s’enfonçant dans la chair ferme des cuisses de Léa, ses hanches accélérant légèrement le rythme.
— » Et toi… Ta chatte… Elle me bouffe toute, Léa… «
Leurs clitoris se frottent, leurs lèvres gonflées s’écrasent l’une contre l’autre, produisant un son humide, presque obscène. Leurs jus coulent, lubrifiant leurs mouvements, leurs corps collant l’un à l’autre dans une danse lascive. Toujours immobile, j’observe chaque détail, hypnotisé : la façon dont les muscles de leurs ventres se contractent, la manière dont leurs bouches s’entrouvrent en des O silencieux, leurs langues passant sur leurs lèvres pour les humecter.
Puis, sans un mot, Naya se redresse légèrement, ses mains glissant sous les fesses de Léa pour la soulever, avant de se retourner avec une agilité surprenante. Maintenant à quatre pattes, elle plonge son visage entre les cuisses de Léa, sa langue s’étirant pour lécher son sexe ouvert, brillant de désir. Léa, à son tour, se cambre tandis que sa bouche trouve le clitoris gonflé de son amante.
— » Ohhh, putain… Naya… » sussure Léa, sa voix tremblante, tandis que la langue de Naya trace des cercles autour de ses petites lèvres avant de s’enfoncer en elle avec avidité. » Lèche-moi… Lèche ma chatte comme une salope affamée… «
Naya marmonne en réponse, ses doigts s’enfonçant dans les fesses de Léa pour écarter davantage ses lèvres, sa langue plongeant plus profondément, remontant pour titiller son son bouton de fièvre douce avant de redescendre. Léa, à son tour, suce le clitoris de Naya avec une voracité grandissante, ses joues creusées, ses gémissements étouffés par la chair qu’elle dévore.
Les sons qui emplissent la pièce sont une symphonie de plaisir : les claquements humides de leurs langues, les gémissements étouffés, les soupirs haletants. Leurs corps tremblent, leurs muscles se tendent, leurs orgasmes montant en eux comme une vague inéluctable.
— » Je vais jouir… » halète Naya, sa voix vibrante contre la chatte de Léa. » Je vais jouir dans ta bouche, putain… «
Léa répond par un feulement, sa propre jouissance la submergeant au même instant. Leurs corps se raidissent, leurs cris s’entremêlant tandis que leurs orgasmes les frappent de plein fouet, leurs jus giclant, inondant leurs visages, leurs langues, la literie sous elles. Leurs hanches tremblent, leurs doigts s’enfoncent dans les chairs offertes, leurs souffles chaotiques emplissant l’air.
Puis elles s’abandonnent à la tendresse du silence, leurs corps encore vivants de frissons. Elles se reposent l’une contre l’autre, le silence ponctué de leurs soupirs.
Je reste immobile, spectateur émerveillé, craignant de rompre la magie, suspendu entre le rêve et le réel.
La scène qui se déploie devant moi est d’une beauté presque insoutenable : Léa et Naya, leurs corps encore secoués par les dernières vagues de plaisir, s’embrassent avec une tendresse qui contraste avec la furie de leurs ébats. Leurs doigts tracent des motifs paresseux sur leurs peaux, comme pour prolonger chaque sensation. L’odeur du sexe flotte dans l’air, épaisse, enivrante, un mélange de musc, de sueur, et de cette douceur vanillée qui semble coller à tout dans cette chambre.
Un sourire lent étire mes lèvres, savourant ce moment de voyeurisme, cette sensation d’être à la fois exclu et irrésistiblement attiré. Mon sexe, dur comme de la pierre volcanique, pulse, et je sens déjà une goutte de pré-sperme perler à son extrémité.
— » Vous êtes magnifiques… «
Elles tournent la tête vers moi en même temps, leurs regards brûlants, leurs lèvres gonflées par les baisers.
— » Nous t’avons réveillé, on dirait… » murmure Léa, sa voix encore tremblante, un sourire malicieux soulignant ses lèvres. » Tu comptes nous regarder toute la nuit, ou tu vas enfin te joindre à nous ? «
Elle se redresse lentement, son corps souple se dépliant comme celui d’une chatte, avant de se mettre à quatre pattes, offrant sa croupe rebondie à mon regard.
— » Viens. «
Naya, jamais en reste, se place à côté d’elle, imitant sa position, ses fesses généreuses frémissant légèrement.
— » Nous avons besoin de toi… » ajoute-t-elle, d’une voix plus douce, presque suppliante, mais les yeux brillant d’une lueur qui promet tout sauf de la douceur. Je bouge enfin, le sexe dressé, épais et veiné, la tête rougeoyante déjà humide. Je m’approche d’elles, lourd de désir, et passe une main sur les courbes de Léa, mes doigts s’enfonçant dans sa fesse avant de glisser vers son sexe ouvert, déjà gonflé de désir.
— » Tu es trempée, » dis-je satisfait, avant de positionner mon gland contre sa vulve. » Prête pour moi ? «
— » Depuis toujours, » répond Léa, la voix tremblante d’anticipation.
D’un coup de reins sec, je la pénètre, mon membre s’enfonçant en elle jusqu’à la garde. Léa pousse un cri, ses doigts s’agrippant aux draps, ses ongles déchirant presque le tissu.
— » Putain… oui… comme ça ! «
Naya, à genoux à côté de nous, se penche et capture un sein de Léa dans sa bouche, sa langue tournant autour du mamelon durci avant de le sucer avec avidité.
— » Tu la baises si bien… » souffle-t-elle, sa main libre glissant vers son propre sexe, où elle commence à se caresser lentement, ses doigts s’enfonçant en elle avec des bruits humides. » Fais-la crier, mon amour. Fais-nous toutes crier. «
Mes hanches claquaient contre les fesses de Léa, chaque coup de rein envoyant une onde de choc à travers son corps.
— » Tu aimes ça, hein ?, » mes doigts agrippant ses hanches, laissant des marques rouges sur sa peau. » Tu aimes qu’on te regarde te faire défoncer ? «
Léa ne répond pas avec des mots. À la place, un gémissement animal s’échappe de ses lèvres entrouvertes.
— » Ouiii… putain, ouiii… «
Mon regard dérive vers Naya, dont les doigts travaillent frénétiquement son centre de plaisir, ses hanches ondulant au rythme de ses caresses.
— » À ton tour, » me retirant de Léa avec un plop humide. Mon sexe, brillant de ses fluides se dresse fièrement, et je me tourne vers Naya, qui me regarde avec des yeux noyés de désir.
— » Viens, » murmure-t-elle, les fesses rebondies offertes comme une invitation que je ne peux refuser.
Je la prends sans préambule, mon gland forçant son entrée déjà trempé.
— » Ahhhh ! » Naya hurle, son corps se tendant soudain, comme traversé par une onde invisible avant de s’abandonner entièrement. » Oui… comme ça… plus fort… «
Elle ferme les yeux tandis que Léa s’invite dans son espace. Naya tressaille légèrement sous la proximité. Sans un mot, Léa laisse ses mains explorer ce qu’elle devine déjà par le regard, sa langue tournaillant lentement autour du sein de Naya avant de le sucer avidement, ses doigts pinçant l’autre mamelon.
— » Tu es si belle quand tu te fais baiser. Regarde-moi… regarde comme je te lèche pendant qu’il te défonce. «
J’accélère le rythme, mes coups de reins devenant plus profonds, plus désespérés.
— » Putain, Naya… ton cul… ta chatte. Tu es faite pour ça. «
Naya ne répond que par des cris, ses mots se perdant dans un tourbillon de » oui » et de » plus, » son corps tremblant sous l’assaut.
Mais je veux plus. Je les veux toutes les deux.
D’un mouvement fluide, je me retire, laissant Naya gémir de frustration, avant de la faire rouler sur le dos.
Léa qui comprend immédiatement, se place au-dessus de Naya, leurs sexes se frottant à nouveau, leurs bouches se rencontrant dans un baiser passionné.
— » Comme ça…, » me positionnant derrière Léa. » Je veux vous sentir toutes les deux. «
Je la pénètre, mes mains agrippant ses seins tandis qu’elle chevauche Naya, leurs corps s’emboîtant parfaitement.
— » Oh putain… » Léa gémit, sa tête retombant en arrière, » je vous sens tous les deux… je sens toi en moi et elle contre moi… «
Naya, les paupières lourdes de plaisir, laisse échapper un soupir tremblant, ses mains agrippant les hanches de Léa, comme pour l’ancrer à elle.
— » Bouge… s’il te plaît… bouge… «
Mes coups de reins deviennent frénétiques, chaque poussée faisant gémir les deux femmes, leurs voix se mêlant en une symphonie obscène.
— » Putain… putain… putain… » Léa répète comme une litanie, » Je vais jouir… je vais jouir…, » son corps se tendant comme un arc, » avec toi… avec vous deux… «
Je sens mon orgasme monter, irrésistible.
— » Je vais vous remplir, » me retirant brusquement de Léa. » Naya… maintenant. » Je me place entre ses cuisses et la pénètre d’un coup sec.
— » Ouiii ! » hurle-t-elle, ses ongles labourant les épaules de Léa. » Je vais jouir… je vais jouir… » Naya se cambre, son orgasme la frappant comme un tsunami, » Ouiiiii ! Remplis-moi… remplis-moi ! «
Et j’explose.
Un grognement primal s’échappe de ma gorge tandis que mon sperme jaillit en jets chauds et épais dans le sexe de Naya, chaque pulsation semblant durer une éternité.
— » Putain… putain… » Léa murmure contre mon membre, sa langue léchant les dernières gouttes qui perlent à son extrémité, » Tu es si bon… «
Nous nous allongeons, enfin, haletants, sur le lit défait. Nos corps, collants de sueur et de sperme, s’entrelacent dans un enchevêtrement de membres et de souffles courts. Entouré de Léa et Naya, je sens une paix sensuelle m’envahir, comme si chaque tension, chaque désir inassouvi avait enfin trouvé sa place. Nos draps devenus les témoins silencieux de cette union parfaite enveloppent nos corps fatigués mais satisfaits dans une obscurité douce.
— » On est bien, comme ça, » murmure Naya, sa voix à peine plus qu’un chuchotement, » Tous les trois. «
Léa, blottie contre mon flanc, hoche la tête, un sourire paresseux aux lèvres.
— » Mmm… oui, c’est parfait. «
Moi, une main sur chacune d’elles, je ferme les yeux, savourant la chaleur de leurs peaux contre la mienne.
Demain apportera peut-être d’autres étreintes, d’autres élans à vivre.
Mais ce soir, entre la nuit qui s’efface et le jour qui s’annonce, il n’existe que cet instant : nos souffles qui se calment, nos corps encore liés, et cette promesse muette de nous retrouver, où que la vie nous dépose.
Et, pour l’instant, cela suffit à tout.
